lecture de textes bibliques

La Parole est dans mon corps

S'écouter pour écouter les textes sacrés avec Sésame

Ce mode de lecture suit l’approche Sésame comme sensations, émotions, sentiments, associations d’idées bref, mouvements intérieurs à écouter.

Il nous à invite à nous ouvrir à ce que nous sommes aujourd’hui et ici. Ainsi il nous conduit à notre essentiel personnel du moment. Et celui-ci rejoint l’Essentiel universel célébré par toutes les grandes traditions philosophiques et spirituelles : la source de la joie. 

Avec cette approche, nous lisons d’une manière ajustée à notre réalité singulière. De la sorte, nous nous ouvrons à notre liberté, notre spiritualité, l’éternité de l’instant, bref à la vie donnée.

La pratique de ce mode de lecture peut s’appuyer sur :

Les ateliers mensuels S'écouter pour écouter les textes sacrés avec Sésame

Les ateliers de lecture La Parole est dans ton corps, suivent l’approche Sésame. 

Sésame comme sensations, émotions, sentiments, associations d’idées, mouvement intérieurs à écouter. 

Ainsi, Sésame est décliné et expérimenté selon différentes techniques comme :

  • la lecture traduction : au présent dans le présent
  • la lecture sculpture : l’expérience posturale 
  • la lecture pas à pas, pieds nus : s’incarner au fil des unités de sens 

Ces techniques sont illustrées ci-dessous par des exemples.
La technique de lecture pas à pas pieds nus est présentée dans le cahier d’exercices téléchargeable.  

Souvent les textes sont tirés de la Bibles. Car il sont l’avantage d’être des récits. En effet les récits nous parlent de nos vies. e

En général le 2° lundi de chaque mois de 19h30 à 21h

Inscriptions et accès aux documents après un entretien téléphonique permettant de préciser nos attentes et nos besoins.

Participation gratuite ou libre pour notamment couvrir les frais de fonctionnement.

Vous pouvez :

  • faire un règlement par carte bancaire du montant qui vous semble juste 
  • faire un virement en me demandant mon Rib 
  • envoyer un chèque à Marie Sabine Bertier Blancher, 90 av. G.Clémenceau, F18, 69230 Saint Genis Laval. 

Quelques retours de pratiques

Depuis 2011, Sésame a été expérimentée en groupes de développement personnel, de gestion de crise, de projet d’équipe, en analyse de la pratique d’accompagnement, dans des sessions ou ateliers, dans des entreprises, des centres de formation initiale et continue ; et, dans les milieux chrétiens, dans des formations à l’accompagnement spirituel, aux fonctions de formatrice-formateur ou responsable religieux, des supervisions de visiteuses-visiteurs de malades, de prêtres diocésains, dans des monastères ou des communautés religieuses, dans des formations de laïques-laïcs ou de couples chrétiens ou non, etc.

Illustration de la lecture traduction : au présent du présent

Le deuxième matin d’une formation à la résolution émotionnelle, le groupe était chargé de fortes résistances. Ce phénomène est classique dans les formations à effet thérapeutiques. Il est communément analysé comme l’écho de peurs anciennes profondément ancrées. Tout à fait légitimes, ces peurs n’en bloquaient pas moins le groupe dans sa progression. Or la résolution émotionnelle nécessite d’apprivoiser le mental qui gère notre vie en s’appuyant sur le passé, et de s’installer quelques instants dans le présent, le temps du corps. Le groupe n’était alors pas en mesure de prendre ce risque du présent.

Il se trouve que ce jour-là, l’institution catholique romaine proposait à la lecture les versets 17 à 21 du chapitre 5 de La deuxième lettre aux Corinthiens de Paul, cet homme dont on dit qu’il persécutait les disciples de Jésus – tout comme nos peurs nous persécutent.

L’histoire raconte qu’il était en route pour diriger une rafle parmi ces nouveaux chrétiens – comme nos projets mentaux fondés sur des croyances tuent trop souvent notre intuition instantanée, notre créativité, notre liberté et notre joie. Il est écrit que Paul est soudain précipité par terre – événement corporel dans le présent. Il est aveuglé par une vive lumière – sensation et perception corporelles dans le présent.

Et il dit lui-même qu’il s’est alors abandonné – acte dans le présent du moment, il a laissé faire, cessé le contrôle. Il est encore écrit qu’il a alors pu reprendre son chemin – il n’est pas mort de s’être abandonné au présent à vivre dans son corps, bien au contraire. Il a pris un chemin tout différent. En effet, quand il s’est relevé, il était libre de ses humeurs et de ses croyances – humeurs et croyances issues de son passé. Il était libéré de sa haine du changement et de ses projets de violence. Sans aucune connaissance apprise ou comprise intellectuellement, et sans peur, voici qu’il se met à prêcher la bonne nouvelle de l’incarnation : vivre, s’intéresser à ici et maintenant est, de fait, incarnant, vivifiant, pacifiant, créatif, prophétique.

Ce matin-là, en introduction de notre journée de formation, sans préméditation ni projet, j’ai lu ce texte à ce groupe pas spécifiquement « croyant », et pour le moment coincé dans ses peurs anciennes, autrement dit dans ses croyances. Je l’ai lu en mettant tout au présent et en remplaçant « Christ » par Présence ; « Dieu » par Énergie ou Vie ; « Réconcilier » par donner ou offrir la liberté ; « Parole » par Clé ou Sésame[1].

Texte littéral

« Si donc quelqu’un est dans le Christ,

il est une créature nouvelle.

Le monde ancien s’en est allé,

un monde nouveau est déjà né.

Tout cela vient de Dieu :

Il nous a réconciliés avec lui par le Christ,

et il nous a donné le ministère de la réconciliation.

Car c’est bien Dieu qui,

dans le Christ,

réconciliait le monde avec lui :

il n’a pas tenu compte des fautes,

et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.

Nous sommes les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel :

nous le demandons au nom du Christ,

laissez-vous réconcilier avec Dieu. »

Après traduction

« Si donc quelqu’un est dans La Présence,

il ou elle est une créature nouvelle.

Le monde ancien s’en va,

un monde nouveau advient.

Tout cela vient de La Vie (ou de L’Énergie) :

elle nous offre la liberté de Vivre par La Présence

et elle nous donne de diffuser la liberté donnée.

Car c’est bien La Vie (ou  L’Énergie) qui,

dans La Présence

offre à tous la liberté et La Vie (ou  L’Énergie) :

La Vie ne tient pas compte des ombres (ou des failles),

et elle dépose en nous le sésame de la liberté.

Nous sommes les ambassadeurs de La Présence, et par nous c’est La Vie (ou L’Énergie) elle-même qui lance un appel :

Osons La Présence, et laissons-nous offrir la liberté de Vivre« .

            Ainsi le texte, à l’origine abscons pour la grande majorité d’entre nous tous – même parmi les initiés, est devenu une invitation à vivre au présent, à nous libérer de nos peurs et oser nous lancer dans l’expérience proposée par la session de formation pour ce jour-là. Après un profond et long silence – et quelques joues humides, la journée s’est avérée très riche.

[1] Ce passage est largement inspiré de mon ouvrage S’écouter pour écouter, Ibid

Illusgtration d'une lecture sculpture : expérimation posturale

8 personnes ont la chance de travailler dans un jardin en fin d’été, pieds nus dans l’herbe. Alors que le groupe déambule dans le jardin, je lis lentement, à voix haute, d’une traite, et à deux reprises, le récit appelé « Le sacrifice d’Isaac » proposé aux versets 2 à 13 du deuxième chapitre du livre biblique dit de la Genèse.

« Prends ton fils, ton unique, celui que tu chéris, Isaac, et va-t’en au pays de Moriyya, et là tu l’offriras en holocauste sur une montagne que je t’indiquerai.

Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l’holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. Et Abraham dit à ses serviteurs : restez ici avec l’âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. Abraham prit le bois pour l’holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit : Mon père ! Et il répondit : Me voici, mon fils ! Isaac reprit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ? Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. Alors l’ange du Seigneur l’appela des cieux, et dit : Abraham ! Abraham ! Et il répondit : Me voici ! L’ange dit : N’avance pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique.  Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes ; Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. » Genèse (22, 2-13)

Chacune et chacun choisit un personnage ou un élément concret du récit, et tente de le figurer en prenant la posture la plus adéquate à ses yeux à ce moment-là pour le représenter, comme le ferait une statue.

Ainsi ce jour-là, une personne s’allonge sur le dos, les bras sur le visage en annonçant « je suis Isaac ». Puis elle relève ses bras, les change de place à plusieurs reprises de manière qui semble un peu désordonnée, finit par les poser le long de son corps et ne bouge plus.

Un peu plus loin, une autre personne se met dans une posture mi accroupie, mi quatre pattes, les mains à terre, la tête regardant alternativement devant ou autour d’elle. Puis son regard se tranquillise sur le sol devant elle à l’ombre d’un très petit arbre. Cette personne dira plus tard : « je suis l’âne ».

Une personne continue de déambuler dans le jardin. Quand tout le groupe sera immobile, elle ira se tenir un peu à l’écart en vis-à-vis de l’âne et du reste de la scène, debout, sur une jambe, l’autre étant repliée derrière elle sous ses vêtements amples, les bras en croix, le regard au loin, le bout des doigts s’accrochant au bout d’une branche effeuillée d’un prunier.

Une personne fait quelques pas comme pour trouver sa place assez proche d’Isaac déjà immobile, arbore quelques gestes comme pour trouver sa posture, puis s’agenouille, puis se couche en avant de ses genoux les bras loin devant comme prosternée au sol.  

Debout à un mètre de la tête d’Isaac, une personne dit d’une voix forte  » je suis le feu ! »  Elle bouge à plusieurs reprises ses bras pliés devant elle, les faisant monter avancer descendre reculer, comme si elle poursuivait la hauteur et la posture adéquates.

Plus loin, du côté du soleil pas encore au zénit, et un moment plus tard, presqu’en vis-à-vis de la statue feu, une personne bien campée sur ses jambes, la tête bien droite, ouvre solennellement les bras en disant: « je suis l’air ».

Une autre entre l’air et le feu, face à la personne prosternée et à Isaac, dira être le bois.

Quand tout le monde s’est immobilisé, j’informe que la posture va être tenue pendant 5 minutes sans bouger, sans émettre aucun son ni faire aucune mimique. Je rappelle que ce temps pourra sembler long.

Je précise la consigne qui est de goûter ce qui se passe ici, maintenant, pendant ces 5 minutes, dans cette posture : corps-sensations ; humeur-mouvements émotionnels ; images et associations d’idées ou évocations passant par la tête.

Au bout de 5 minutes, j’annonce le terme de cette expérience. J’invite chacune et chacun à lâcher sa posture, prendre le temps de bien bouger, pour rendre sa souplesse à son corps, et leur liberté à ses mouvements, à son souffle, à son regard.

Et puis nous nous installons assis en cercle pour partager nos vécus, elles et eux comme statue, moi comme observatrice.

La personne figurant Isaac, une femme à l’allure peut-être un peu hésitante, est surprise car elle croyait qu’elle aurait peur. Elle avait choisi ce personnage pour vivre cette peur terrifiante d’être égorgée, pour assumer cette terreur. Mais elle a immédiatement constaté qu’Isaac n’avait pas peur du tout. Au contraire, il se sentait en totale confiance, en paix, au repos. Il avait totalement confiance dans son père.

La personne debout sur une jambe tenant le bout de la branche du bout des doigts, une femme très âgée, nous informe qu’elle se sentait biquette vivant sa vie de biquette, tranquille et joyeuse, heureuse de voir loin et d’être un peu à l’écart de tout ce monde. Elle se souvient d’une « chaleur incarnée entre les statues ».

La personne figurant l’âne, une homme qui s’était présenté dubitatif car cartésien et sportif, s’était senti posé là après son labeur et le temps de la transpiration. Il s’était senti tout à fait calme et heureux, à l’ombre, avec de l’herbe qui promettait d’être tendre.

La personne prosternée, un homme cinquantenaire, était Abraham. Il se considérait au départ comme un affreux manipulateur n’informant personne de son projet d’égorger son fils. Avant de prendre la posture prosternée, à ses yeux Dieu aussi était manipulateur pervers. Sans comprendre, il avait senti l’impératif de se prosterner devant ce dieu méchant. Il l’a donc fait. Tout a alors instantanément changé : il se prosternait devant son Dieu qui l’aimait et qu’il aimait. L’injonction et l’obéissance d’aller pour égorger son fils qui pouvaient en effet lui paraître folles, n’avaient plus du tout ce sens-là pour lui : il n’était plus que confiance, paix, adoration.

La personne figurant le bois, une grande femme brune, témoigne qu’elle a choisi d’être le bois du sacrifice. Elle a alors très mal au dos. Puis le soleil la chauffe. Elle sent une mouche sur son pied. Son dos prend moins de place. Elle dit : « Ça me va d’être le bois qui brûle. C’est le soleil qui me chauffe. Je ne brûle que parce-que le soleil me chauffe ». Elle constate qu’en tant que bois, elle ne disparaît pas. Au contraire, elle brûle sans se consumer, elle se renouvelle du fait même de brûler.

Et chaque personne exprime ce qu’elle a ressenti pendant le temps des statues.

Quand les témoignages s’épuisent, le groupe donne enfin et naturellement sans avoir à y être invité, libre cours à sa pensée du moment.

Il prend ainsi conscience de la paix et de la confiance qui se sont imposées à toutes et tous. Surpris, le groupe note que le couteau n’a pas été figuré, que le feu n’était pas mordant, que le bois se consumait et se nourrissait en même temps pour revivre éternellement, que le bouc aux cornes énormes qui devaient présider à son emprisonnement était devenu une biquette aérienne, libre et toute joyeuse, etc.

Comme si le message de ce récit ce jour-là pour ce groupe était un message d’où sont absentes toute manipulation, toute peur et toute violence, Pour ce groupe ce jour-là, le sacrifice est ce spectacle ou ce geste de confiance, de paix, d’amour.

Le groupe a bien tenté de trouver autre chose à penser, en rapport avec les interprétations connues de ce récit. Mais il n’a pu que constater que pour lui à ce moment-là, ce récit délivre ce message de paix, confiance, amour que, sans le vouloir ni le savoir, les corps ont figuré.

            Avec cette approche des sculptures, quelles qu’en soient les variantes, l’expérience est ancrée dans le présent du corps par le temps qui s’arrête et la consigne de se mettre à l’écoute d’abord des perceptions et sensations corporelles. C’est donc toujours une expérience d’incarnation. De ce fait, elle aboutit très souvent à des prises de conscience orientées vers plus de paix, plus de liberté, plus de joie.

            Cet exercice permet d’expérimenter la valeur vivifiante de se laisser aller à l’incarnation par l’attention simple et ingénue du corps. À ce titre il peut participer à l’assouplissement de notre mental, par exemple en introduction ou en préalable à l’apprentissage ou à la pratique de lectures

Illustration d'une lecture pas à pas pieds nus

En guise d’illustration de fin de travail

Travail vécu par un groupe de 6 personnes à l’occasion d’une lecture du texte appelé Le Prologue de Jean [1], certaines se sentant chrétiennes, d’autres non adhérentes à la tradition et la spiritualité bibliques et n’ayant jamais expérimenté l’approche Sésame.

À la suite du travail de recensement puis de partage de Sésame pour chaque unité de sens, le groupe dit :

« Quelle richesse tout ce partage ! « 

« Ce que dit chaque personne même si c’est différent, ça résonne en nous »

« Pas besoin d’avoir une culture, il y a de la complémentarité, pas d’opposition, c’est possible d’accueillir ce que dit l’autre. « 

« Puissance des mots …

« J’ai eu du mal à entrer et puis je suis allé vers la simplification »,

« Ça débranche l’intellect »

« J’ai été distraite par les oiseaux, ma réponse a été distraite par leur chant »

« Ce type de lecture apporte bien plus que ce dont nous avons conscience »

« C’est une responsabilité à assumer »

« Un mot de bénédiction »

 

Et puis, de lui-même, le groupe se laisse aller. Chacune et chacun se laisse ouvrir, comme dans une rêverie, ou comme certains diraient dans une prière d’action de grâce.

Dans le groupe présenté ci-dessus, le silence s’impose à la suite de sa lecture du  Prologue de Jean. Ce silence est entrecoupé de bribes de paroles :

« Ce passage résume tout l’Evangile et toute la Bible »

« Nous sommes un peu du Verbe »

« Rendre grâce »

« Bouleversement »

« La vraie lumière »

« Le Don de Dieu, la joie »

« Universalité, plénitude »

« Il est tout ce que nous cherchons « 

« Gratitude, « oui »

« Simplicité donnée, sagesse alors que quintessence de la foi, de la vie »

« Tellement simple et tellement immense, ça ne vient pas de Jean »

« Rythmé, comme la vie »

« Besoin de me nourrir de ça, de vous entendre dans votre foi au quotidien »

« Je trouve Dieu dans mon quotidien dans la nature »

« Je ne peux pas aller à l’église »

« C’est vraiment Dieu, ça : Dieu est à la source vraiment »

« Trouver la présence dans mon quotidien »

« Nourriture »

« Merci »

[1] Evangile dit de Jean, chapitre 1, versets 1 à 6.

Quelques retours après des ateliers

Mon attention dans la vie est différente…

Ton livre a vraiment fait écho en moi par rapport à mon chemin de vie à la fois personnel et professionnel. J’ai ressenti la justesse de tes propos dans mon vécu (soit par des expériences déjà réalisées soit par une direction que je vise…)

Pour poursuivre dans cette voie de l’écoute bienveillante de soi et des autres, j’aimerais bien intégrer un groupe « SESAM » ou participer à une session de formation…

Merci pour ce beau partage écrit ! » (Professeur des écoles)

« Ces visiteurs de malades m’ont appelée spécialement pour me dire que suite à cette session de deux heures, leur écoute et leur vie entière sont transformées ». (Responsable de la formation de visiteuses-visiteurs de malades dans un diocèse)

« Du neuf pour moi ? Une énergie … waouh, mes sœurs m’en font la remarque. Une envie d’ouvrir l’espace, de dégager les cloisons (bon, intérieurement s’entend !) Du goût pour sortir de croyances que je repère de plus en plus chez moi d’abord. Pour que de la créativité s’ose, se lance. Vivre autrement – au plus près de ce que je suis. Cela devient mon axe. » (Sœur Marie)

« SESAM est un outil merveilleux. Quelle présence nouvelle auprès du Seigneur, dans la lectio et à l’oraison. Mais aussi dans ma posture et dans ma joie intérieure !

Je suis profondément touchée par votre foi au service de la Vie, par la Vie au service de votre foi. L’Esprit saint Souffle fort dans les voiles de votre méthode SESAM, j’ai découvert avec bonheur et enthousiasme les propositions de lectures bibliques avec la grille SESAM, que vous nous avez envoyées dans votre topo synthèse de la session de formation sur l’écoute et le dialogue.

Merci pour cette session EXCELLENTE qui marque une étape dans ma vie. Ambition de la session réussie, elle me (re)-met en route ! Merci à vous d’être au service d’une si formidable aide à la personne. » (Sœur Claire-Marie citée avec son accord et celui de sa prieure)

Les publications pour la lecture de textes sacrés

Le cahier d'exercices

Mon cahier d'exercices : La Parole est dans mon corps, s'écouter pour écouter les textes sacrés

Marie Sabine Bertier Blancher

Ce cahier digital invite à porter aux textes sacrés un regard ajusté à notre réalité personnelle et singulière. Un tel  un regard nous concerne et nous parle. Il nous apprend à repérer ici, maintenant, les sensations, les émotions, les images et associations d’idées qui en nous, font écho à ces textes. Ainsi il nous conduit à structurer une pensée incarnée dans notre quotidien. Et, souvent, à nous ouvrir à l’éternité, la gratitude et la joie qui se donnent alors par surprise.

Les quelques exemples illustratifs sont pris dans la Bible. Car les textes bibliques sont souvent des écrits. Et le récit, comme les contes est  une langue qui nous parle. 

Le livre (à venir)

Illustré par de nombreux cas vécus lors de sessions sur le thème S’écouter pour écouter depuis une dizaine d’années, ce livre est un manuel de formation à une lecture enracinée dans notre vécu d’aujourd’hui, ajustée à notre présent, une lecture parlante et agissante dans notre vie, vivifiante et porteuse de joie.

Dans ce but, l’ouvrage présente différentes approches, engageant plus ou moins le corps, invitant à expérimenter l’écho des textes dans notre corps au moment de la lecture, en solitaire ou en groupe.

La méthode Sésame

Ces approches se réfèrent à la méthode Sésame. Concrète et simple, celle-ci conduit à incarner, autrement dit à faire s’enraciner dans notre corps, des textes sacrés dans notre présent ici tout de suite. En particulier, les textes bibliques qui sont souvent des récits, nous permettent de faire des expériences de lectures d’une richesse inattendue. Une lecture toute nouvelle, parce qu’elle nous parle avant tout de nous-même et nous fait découvrir qui nous sommes.

Ainsi, Sésame s’inspire notamment de la méthode de discernement par l’écoute des mouvements intérieurs proposée par Ignace de Loyola. Et de celle de l’écoute analytique à partir des sensations corporelles proposée par Wilhelm Reich. En définitive, Sésame ordonne le travail d’abord à ce qui se passe dans notre corps en écho à notre lecture au moment où nous lisons. De fait, cette méthode s’intéresse avant tout à nos perceptions et sensations, à ce qui s’incarne. Ensuite, Sésame centre l’écoute sur ce qui nous arrive au plan émotionnel. Puis sur les associations d’idées et évocations qui en découlent, ce qui vient nous passer par la tête.
Alors advient alors une pensée. Celle-ci est nouvelle parce qu’incarnée dans notre présent. En effet ce présent vécu ici tout de suite est celui de nos perceptions, sensations, émotions, sentiments, associations, qui vont nous conduire à un mieux-être (sésame). Ainsi, cette pensée est ajustée à ce présent. C’est pourquoi c’est une pensée de vie, vivante, fonctionnelle autrement agissante de manière ajustée et utile, paisible, joyeuse.
Souvent aussi une ouverture de clairvoyance ou de gratitude se présente. Elle participe à plus d’incarnation dans une joie-paix profonde.

La pédagogie

Dans le but d’aider à entrer dans ce travail d’incarnation, le plan du livre introduit Sésame par des éléments de théorie scientifiques et des références aux grandes spiritualités et cultures.

De plus, Sésame est portée par des outils pédagogiques d’aide à la pratique, Les illustrations par des expérimentations, faites en groupe ou en individuel, sont précisément détaillées et expliquées. Le cahier d’aide à la pratique proposé ci-dessus présente la méthode. En effet, il invite à expérimenter une des approches proposée dans le livre : celle de la lecture phrase par phrase d’un récit. Il est en accès libre sur ce site.

Enfin, les témoignages de lectures vécues peuvent être utilisés comme base méditative ou de prière. C’est pourquoi ils font l’objet d’une partie spécifique du livre. Ils peuvent aussi être consultés à titre pédagogique.

L'auteure

Son auteure
Marie Sabine Bertier Blancher est psychothérapeute. Mais sa formation scientifique en mathématiques l’a aussi conduite à la recherche en gestion et en ethnographie des organisations. Puis, elle s’est enrichie d’expérience dans l’enseignement, le travail social et la psychanalyse. Ensuite, elle s’est formée en psychanalyse, psychologie et psychothérapie. Et elle a ouvert son champs à diverses approches avant de développer Sésame en 2012.
Depuis, elle anime des collectifs de réflexion, d’innovation et de formation centrées sur l’écoute et en premier lieu l’écoute de soi, du corps et de ses sensations. Et elle intervient dans les milieux éducatifs, sociaux, du soin et de l’accompagnement. Par ailleurs, elle a publié plusieurs ouvrages à visée pédagogique.

lecture de textes bibliques